Fais-moi mâle, Johnny...

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il y a 4 ans

Je rôdais en bord de Seine vers Austerlitz. Il était déjà cinq heures du mat' et je bouillais intérieurement d'autant que la nuit ne prodiguait aucune fraîcheur. J'entends tout à coup un pas lourd accompagné de cliquetis métalliques. Je me retourne et qui vois-je ? Robert, mon futur Maître de deux mois.

Il sortait du Keller. Mince mais la taille bien prise comme l’eut dit Saint-Simon. La quarantaine environ, châtain, les yeux clairs, mais l’air sévère que démentait un beau sourire, il dégageait une puissance peu commune. Il portait avec panache la tenue de rigueur des bars hards : un chouette fute en cuir lacé sur les côtés, des bottes de pompiers, et son blouson grand ouvert laissait voir un harnais, quelques tatouages, deux anneaux aux seins et un torse bien découplé. L’approche est directe, rapide, dans un sabir franco-allemand, on négocie ce qui va suivre.

Nous voilà partis derrière un tas de sable tranquille, vu l’heure tardive, pour un plan SM, dont visiblement je serai le M.

Il m’ordonne de me foutre à poil mais de garder mes rangers. Je ne me fais pas prier et ça me fait monter l’adrénaline. Il me prend par la nuque pour une longue pelle savoureuse et essaye de décrypter mes désirs avec douceur d’abord et une fermeté de plus en plus appuyée avec mon accord muet. Je tombe à ses genoux et lèche le cuir, le fute d’abord, les bottes ensuite. Il me fait carrément bouffer ses gants noirs. Je suis dans un état de transe à tel point que je le supplie de me piétiner, de me botter le cul. Je suis par terre à poil mais je ne sens pas la dureté du sol ni les grains de sable qui s’impriment dans ma chair. Je m’oublie complètement dans un trip soumission dont j’avais envie depuis longtemps.

En alternant chaleur et fermeté, il fait montre de sa grande expérience de t o r t i o n n a i r e . Mais revient à des gestes plus tendres lorsqu’il voit que je panique un peu. Les seins, d’abord, avec des pinces qu’il sort de sa poche, qu’il place pas trop en avant dans la masse du sein. On peut les supporter un bon moment. Il tire la chaîne qui les relie jusqu’à ce que j’émette un son, mais d’un signe de la main je lui fais signe de continuer, le plaisir est trop intense et j’en veux encore plus. Je me sens glisser vers un abîme de délices. Il a les poches pleines d’un petit attirail. J’ai droit au collier de chien. Soumission supplémentaire, porteuse de volupté : me voilà esclave et à quatre pattes sous la botte de mon maître. Il avait même un reste de bougie et m’a fait la surprise de la cire chaude sur la peau.

Puis il sort de sa poche arrière une canette de bière (une vraie boutique, cet homme !). Il l’ouvre, en boit une gorgée et en fait couler sur mon crâne, puis suivent d’autres liquides... Et je suis au maximum de l’excitation. Je comprends ce que peut être la jouissance d’un véritable esclave qui s’est donné à un maître. Puis, toujours dans la progression, il sort des pinces à linge en bois qu’il sait bien où placer. Il joue à tapoter dessus, ce qui m’électrise davantage. Puis suivent des coups de poings et des baffes et des crachats dans la gueule. C’est moi qui les demande en modérant un peu quand c’est trop. Je me prends une branlée maison et je bande comme un fou.

Il défait sa ceinture constituée d’un faisceau de lanières en cuir et me caresse le dos avec. Puis, la caresse devient plus mordante. Il suit mon regard, attentif aux désirs ou au refus Je tiens les commandes. Je lui demande de m’attacher car il m’inspire confiance (exemple à ne jamais suivre !). Les menottes aux mains, passées dans la rambarde métallique, je me retrouve face à lui qui commence à jouer du fouet, me le faisant embrasser d’abord et moi je geins de plaisir jusqu’au maximum de ce que je peux encaisser. Il me détache et, agenouillé, je reçois son sperme sur le crâne, les épaules et ça dégouline. Je me frotte le visage, les épaules, la poitrine. Cette odeur très forte que dégage le sperme ajoute à l’extase pendant qu’il me fait jouir à mon tour.

Notre relation, purement sexuelle, s’est poursuivie. On s’est vus très peu en chambre. Mais on s’est tapé tous les chantiers autour de Paris, la porte Dauphine où les coups de fouets et les bruits de claques attiraient d’autres amateurs, qui entraient dans l’affaire. Après deux mois de ce régime, un jour, tout à trac, j’en ai eu assez et n’ai plus pu satisfaire ses exigences de plus en plus hards.

Adieu, Robert ! Depuis, j’ai plutôt des envies de câlins et de cocooning et je cherche un mec bien dans sa tête pour des plans tendres - mais épicés quand même. Pour un soir ou plus...

Bernard, 38 ans (93)

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